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Le visage de l'ecommerce
en 2016
L'ebusiness est un monde qui s'est révelé
particulièrement impoyable, en particulier, parce qu'il se développe dans un
contexte de crise économique et financière. La plupart des entreprises ont
longtemps pensé que l'ebusiness se résumait à un site web. Elles ont ensuite
compris qu'il fallait en assurer la promotion. Puis qu'il fallait peut être
créer des extensions de ce site pour les partenaires (extranet). Puis, sont
apparus les réseaux sociaux, qui les ont obligé à revoir leur discours officiel
afin que l'on ne puisse dénoncer d'éventuels manques de cohérence sur les
« social networks ». Puis est apparus la notion de digitalisation de l'économie.
Aujourd'hui, les dirigeants sont submergés de nouveaux concepts, notions,
technologies... lorsque les vedettes de l'économie de les perturbent pas encore
plus en remplaçant des mots simples à comprendre par des mots aux contours plus.
On ne dit plus tissus économiques, mais écosystème. On ne dit plus
« représentation du monde », mais paradigme. On ne dit plus intermédiaire, mais
plate-forme. On ne dit plus hébergement de serveurs, mais cloud.
On ne dit plus
services internet, mais SAAS. On en dit plus rupture technologique, mais
disruption. On ne dit plus méthode de production, mais process. On ne dit plus
programme, mais algorithme. On ne dit plus marketing direct, mais GRC...
Perdu au milieu d'un océan de
mots, les entreprises ont souvent des difficulté à voir l'essentiel.
L'importance de maitriser la
technologie au sens large :
- les technologies de publication de données sur
internet (sites web, applications...)
On voit bien que, même dans un secteur comme la
chaussure, la solidité de la plate-forme web de Sarenza (dont
on ne présente plus l'activité) lui confére une avance ses concurrentes
click and mortars que ce soit
La Halle aux Chaussures, Minelli (chaussures femmes
) ou Chevignon
(blouson en cuir
)
- les
technologies liées à la publicité et au marketing digital (campagnes d'achat de
mots-clés dans Google, dans Facebook, sur les places de marché, référencement
naturel). Il est
surprenant de voir qu'alors qu'il existe des dizaines d'outils de veille,
des
sociétés comme Renault ont des difficultés à comprendre quelles sont les
techniques d'acquisition de concurrents pure players comme Aramis Auto, Auto
IES....
- les
technologies d'analyse de donnés (web analytics, app analytics, big data...)span>
Le directeur marketing moyen sait-il qu'il existe plus
de 40 systèmes de tracking sur le site web de la Redoute ?
- les technologies de partage de l'information en
entreprise (réseaux sociaux d'entreprise, extranets...)
La plupart des entreprises découvrent les outils qui
permettent de partager l'information et ne savent pas encore comment donner
envie de partager cette information.
- les technologies de conception et de production
industrielle.
LeLes outils
de conception en 3D, les imprimantes 3D dont la révolution n'en finit pas de
commencer,
les robots de nouvelles génération et l'intelligence artificielle vont
complètement transformer l'industrie telle que nous la connaissons au point de
provoquer un rappatriement massif de la production en Europe. On parle désormais
de
Robolution. Demain, l'avantage
compétitif ne sera peut-être pas le rapport compétences/coût de la main
d'oeuvre, mais capital disponible pour l'investissement dans les robots.
- les technologies d'échange de données entre
partenaires ou entre sites web.span>
Dans une économie mondialisée et ultra connectée,
maitriser les languages et plate-formes d'échange de données est critique.
- les technologies liées à la sécurité.
L'ebusiness, c'est continuer à
faire ce qui l'on faisait avant (produire, vendre, gérer) mais en accompagnant
les clients qui migrent vers les sites et applications, en améliorant la
productivité et en augmentation la réactivité et l'agilité des entreprises grâce
aux technologies dites de l'information.
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